QUI SUIS-JE ?

En premier lieu, je suis enseignant, agrégé de philosophie, de 2005 à 2020. Après 8 ans de sédantarisation dans des lycées de la région dauphinoise, je ne tiens plus en place et décide de devenir remplaçant pour parcourir les nombreux lycées grenoblois. Chaque lycée est un nouvel univers à découvrir ! Avec ses propres règles, plus ou moins légitimes, mais jamais co-construites avec les enfants qui en sont les sujets. Après avoir épuisé toutes les innovations que je pensais pouvoir apporter au système, je décide de démissionner pour construire un autre chemin, en dehors de l'éducation nationale qui m'a un peu formé et beaucoup formaté..

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En second lieu, je suis à la recherche d’une autre pédagogie, d’une autre relation à l’apprenti sage. Je décide de rejoindre en 2016 l’Atelier des Possibles et de co-constuire avec cette joyeuse bande une école démocratique, où chacun est libre d’apprendre selon son rythme et ses aspirations, et de participer à l'élaboration des règles communes.. C’est là que je découvre l’influence des parents et des adultes dans les blessures que portent nos jeunes élèves.

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En troisième lieu, je suis passionné par les nombreuses méandres de notre conscience, ses différents états, son élasticité, ses possibilités, ses blessures. Je rejoins de 2013 à 2016 l’IANDS-France qui étudie scientifiquement les expériences de mort imminente et accompagne les expérienceurs dans les aléas du quotidien. Mon rôle est d’analyser les conséquences pragmatiques de ce bouleversement existentiel. Sur les croyances, sur la philosophie, sur la vie... J’essaie de créer des ponts avec la recherche sur les états modifiés de conscience et notamment les états de transe provoquées par la danse, le chant, certaines substances psychoactives, ou spontanément.

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En quatrième lieu, je suis auteur, d'abord de cinq ouvrages philosophiques sur « L’expérience de la liberté intérieure » et deux romans philosophiques tirés d'histoires vraies. "Un degré cinq" est un roman qui relate, du point de vue des dauphins et non des humains, les expériences de John Lilly sur la conscience des dauphins, dans les années 60. Puis "Trois enfants sauvages" raconte comment on peut vivre son autisme avec fierté et audace, du point de vue de trois enfants avec autisme vivants à différentes époques. L'écriture a été ma manière d’accoucher, entre 2015 et 2024, de ce que j’ai accumulé d'expériences et d'apprentissages durant ces années de recherches. Et c’est aussi, aujourd’hui encore, un plaisir immense de me laisser guider dans l’écriture par ce qui me dépasse bien souvent.

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Enfin, je suis un corps.

 

Un corps-image, obsédé par le tour de son ventre, et (inconsciemment ?) persuadé que des épaules carrées lui permettront de rester maître de lui en toute circonstance.

 

Un corps-outil aussi, obsédé par la performance, disciple fidèle d’une volonté intransigeante. Passionné de construction (maçonnerie, charpenterie,…) puis de sport aquatique (après la natation, la compétition en hockey subaquatique me permettra de défouler une énergie débordante des années durant), je vais souvent jusqu’à l’épuisement, avant-même de m’en rendre compte.

 

Un corps-propre enfin, qui se découvre sur le tard, cherche à s’apprivoiser dans la danse biodynamique, dans la respiration holotropique, dans les expériences de jeûne, de cécité, les quêtes de vision Lakota ou les plantes-médecine traditionnelles. Timide mais si délicieux qu’il devient urgent de transmettre et de partager !

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Aujourd'hui, je travaille avec des outils psycho-corporels que je considère comme sacrés, tels que la respiration primale, la danse derviche, la hutte de sudation, etc. Mon accompagnement se partage entre le travail individuel et le travail de groupe.

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En individuel, il s'agit de mettre à plat notre système de croyances, d'analyser et d’éclairer, en partenariat avec la personne accompagnée, s'il correspond à ses besoins profonds, ses aspirations actuelles et à venir.

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En groupe, je propose d'utiliser la force et l'énergie des miroirs et résonances qui se créent l'espace d'une journée ou d’une nuit pour aller chercher les besoins et blessures qui sont à l'origine de nos constructions mentales actuelles. Ceci afin de ré-informer ma conscience et mon corps, en fonction de ce que je veux ici et maintenant.

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Chacune de mes pratiques s'inscrit dans le corps au moins autant que dans l’esprit. Nous n'apprenons réellement que par le corps, et c'est en lui que nous devons vivre nos émotions, les com-prendre et les habiter. J'ai donc à cœur de mêler théorie et expériences pour invoquer ce thérapeute intérieur que chacun.e possède en ellui, et accueillir l'aide qu'il nous propose.

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La bienveillance est au cœur de ma pratique thérapeutique. Il s'agit d'un partenariat, dans lequel chacun apprend de l'autre. Je me définis plus comme un catalyseur (j’accueille, je me laisse traverser et je diffuse) que comme un instructeur.